thème récurrent dans cet album : l'avortement, les codes de vie sociaux féminins, la prostitution et l'introspection, entre autres. tous les sujets sont franchement abordés dès la première chanson éponyme de l'album. la façon si directe de rentrer dans le thème, ce début est une invitation à complètement plonger dans ce que l'album réserve, c'est à dire une communication symbiotique (d'où, je pense, le titre). le son commence fortemment/doucement avec un sample constamment remixé que l'on retrouvera dans les ponts ainsi que dans la partie rap, et un beat assez classique pour l'époque. contraste très joli que je trouve intéressant avec la voix plus calme et transportée d'esthero. on est pas dans les grandes choses. c'est simple, efficace, et très bien réalisé. la dualité homme/femme se fait ressentir à la fois dans les couplets et dans l'instrumental.